LES PEINTRES
du.Petit Chastelet aussi 4 o solz, et à ceulx du For-l'Evesque pareilz 4o solz. .•>
Item, donne et lègue à ung sien iilleau, filz d'un nommé de Louvet, paintre, quinze livres tournois.
Nomme exécuteur testamentaire Pierre Le Moyne, bourgeois de Paris, auquel elle lègue tous ses biens, meubles, acquestz et conquestz immeubles.
Legs de quinze livres à un sien filleul, fils du sr de Lamet, peintre. — Arch, nat., Y 155., fol. 198:)
Nicolas Guyot, peintre. :
Nicolas Guyot est-il le frère du peintre Laurent Guyot ' qui prit part au concours institué après la mort de Lera'mbe'rt pour le remplacer comme peintre des cartons pour les tapisseries du Roi(l)? Notre acte n'en dit rien; l'hypothèse paraît d'ail­leurs assez "vraisemblable,' puisque ce concours eut lieu vers 1610, et Nicolas se mariait en i6i4. Sa femme, Jacquette Le Sourd, bien qu'illettrée et déclarant ne savoir signer, a su gagner les bonnes grâces d'un conseiller au Conseil d'État, messire Roland de Neufbourg, chez qui la jeune mariée a sans doute été employée. N'insistons pas. . Les clauses du contrat sont rédigées suivant les formules ordinaires, avec donation mutuelle en' faveur du survivant des deux époux. Toutefois, comme Jacquette Le Sourd avait apporté à son mari une dot de i,o5o livres, elle réserve à son père, au cas où il lui survivrait avant la mort de son mari, la somme de trois cents livres tournois.
154. —- Contrat de mariage de Nicolas Guyot, maître peintre à Paris, et de Jacquette Le Sourd. - 29 juin i6i4.
Par devant les notaires du Roy nostre sire en son Chastelet de Paris soubzsignez, furent presens en leurs person nes honnorable homme Nicolas Guyot, maistre paintre à
(1534-1650). • - i ..               97
Paris, y demeurant, rue Saint-Avoye,• par­roisse Saint-Méderic, pour luy et en son nom . d'une part,.et Jacquette Le Sour, majeure, usante et jouissante de ses droictz, fille de Jacques Le Sourd, sergetier, demeurant à Chateaudun, et de deffuncte Anne Ficquet, jadis sa femme, ses père et mère, demeurant
. cn la maison étau service de messire Rolland . de Neufbourg, conseiller du Roy en ses Conseils d'Estat, et privé, scize rue de la Verrerye, de lad. parroisse, d'autre part; lesquels volontairement recongnurent et confessèrent avoir faict ct font ensemble les
, promesses et conventions de mariaige qui ensuivent, en la presence, de l'advis et con­sentement dud. sr de Neufbourg et dame Marthe Le Roy, son espouze, c'est assavoir : lesd.-Guyot el Jacquette Le Sourd, .avoir promis et promectent prendre l'ung d'eux l'autre par nom et loy de mariage, et icelluy faire et solempniser en face de nostre mère Saincte Eglise le plus tost que bonnement faire se pourra, sera advisé et deliberé entre eulx, leursd, parens et amis; sy Dieu et nostredicte mère Saincte Eglise s'y consentent et accordent, aux biens et droictz à chacun d'eux appartenant, pour estre ungs et com­mungs entre eulx, selon la coustume de Paris, sans estre neantmoings tenuz des debtes l'ung de l'autre, lesquels biens et droictz.de lad. future espouze.elle a dict consister en la somme dc neuf cens livres tournois, tant en deniers comptans que meubles et habitz à son usaige, avec la somme decent cinquante livrés, aussy de­niers comptans, à elle promise donner libe­rallement par lad. dame de Neufbourg et MUe Marie Le Roy, sa sœur; lesquelles sommes elle promect apporter aud. futur espoux la veille de leurs espousailles pour entrer en
'■' Consulter sur ce concours la Renaissance des Arts (II, 806 et 872). Le second article porte pour titre : Laurent Guyot est nommé, en'méme temps que Guillaume Dumée, peintre ordinaire .pour les tapisseries. L'autre concerne la nomination de Guillaume Dumée à la mème fonction.                                                                                                                ' '        '.
ARTISTES PARISIENS.
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